Nous, masseurs-kinésithérapeutes, voyons le corps de nos patients, et de nos patientes, et devons cesser d’être parfois naïfs, aveugles ou passifs : des femmes battues, nous en avons tous certainement croisées dans nos cabinets, traitées sur nos tables de massage, sans pour autant être attentifs, sans le réaliser ou le comprendre, et du coup sans être secourant vers ces femmes en détresse cachée.
Nous vous rappelons ceci qui nous permet justement d’intervenir de façon adaptée : Article R4321-90 : Lorsqu’un masseur-kinésithérapeute discerne qu’une personne à laquelle il est appelé à donner des soins est victime de sévices ou de privations, il doit mettre en œuvre les moyens les plus adéquats pour la protéger en faisant preuve de prudence et de circonspection…
Le CNOMK collabore avec la Mission interministérielle pour la protection des femmes et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF), les IFMK, la FNEK, le SNIFMK et le ministère des Solidarités et de la Santé pour dépister ces situations intolérables.
Un questionnaire a été élaboré à ce sujet.
Merci de prendre 5 minutes de votre temps professionnel pour le remplir, merci pour les victimes.
Vous le trouverez ici :
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