31 mai 2021 : rééducation en oncologie

La place des kinésithérapeutes pendant les traitements d’oncologie

 

Kinésithérapie et oncologie :

Une expérimentation a débuté dans l’Allier il y a quelques jours : la prise en charge précoce par des kinésithérapeutes de patients en cours de traitement d’oncologie.

Cette expérimentation  coordonnée par l’association AGIR et François BRIDON, coordinateur,  va permettre de proposer des soins de kinésithérapie à des patients sous traitements d’oncologie, chimiothérapie, radiothérapie ou immunothérapie.

Il est avéré scientifiquement que la prise en charge précoce par l’activité physique est bénéfique, et que les médecins oncologues et les patients sont demandeurs afin d’optimiser les résultats des traitements.

Il suffit de se référer aux nombreuses études publiées et validées :

De la vraie rééducation, des actes de kinésithérapie !

Trop souvent l’activité physique est débutée à la fin des traitements, au titre du « sport santé  » ou de « l’APA », et beaucoup trop souvent déléguée à des non-professionnels de santé, oubliant les kinésithérapeutes mal informés qui sont pourtant les acteurs de choix, ayant compétences et validés en ce sens par la HAS, notamment  pour la prise en charge des patients en ALD.
Il s’agira ici de rééducation et réadaptation par la kinésithérapie thérapeutique, de réhabilitation, de ré-autonomisation, de ré-entrainement et d’accompagnement aux traitements.

 

En pratique :

En pratique, les patients jugés éligibles par les oncologues du CH de VICHY seront évalués de façon initiale par notre confrère hospitalier F. Bridon, puis bénéficieront alors d’une prescription de kinésithérapie adaptée au patient et à une prise en charge kinésithérapique.

Ils seront ensuite renvoyés en priorité vers leur kinésithérapeute traitant habituel ou, à défaut, en l’absence de kinésithérapeute habituel (ou si celui-ci ne se sent pas en compétence ou en disponibilité), ils seront renvoyés vers des praticiens s’étant manifestés et déclarés motivés et volontaires auprès de l’association AGIR.

Régulièrement ils seront ré-évalués, lors de leurs passages itératifs en cures de chimiothérapie ou de radiothérapie afin de pouvoir adapter au mieux les différents traitements.

Des précisions :

Ce projet va faire l’objet d’un dossier de type article 51 ( l’objectif du dispositif article 51 de la LFSS 2018 est de promouvoir des organisations innovantes contribuant à améliorer le parcours des patients, l’efficience du système de santé, l’accès aux soins ou encore la pertinence de la prescription des produits de santé)

En parallèle, des pourparlers seront bientôt engagés localement avec la CPAM, avec espoir de s’orienter vers des cotations raisonnables au regard du temps et de l’investissement engagé. Dans l’attente, la NGAP s’applique.

Cette initiative est soutenue par l’URPS Kiné ARA et votre Conseil de l’Ordre de l’Allier.

Ça vous intéresse, ça vous questionne, vous voudriez bien mais vous vous sentez mal formé ? Allo/texto 06 29 47 35 90 ou courriel à [email protected]

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