Épidémie de bronchiolite précoce et sévère = engorgement des services de réanimation pédiatrique + services d’urgences pédiatriques et médecine de ville fortement impactés.
M. BRAUN, ministre de la Santé et de la Prévention, déclenche le plan ORSAN qui vise à adapter les soins au niveau régional, et fait publier le 22 novembre 2022, une instruction relative aux mesures de soutien pour le système de santé durant l’automne et l’hiver 2022-2023. Dans celle-ci, le ministre de la Santé et de la Prévention demande à tous les territoires de mobiliser l’ensemble des ressources extra-hospitalières pouvant venir en soutien des services hospitaliers de pédiatrie, dont les kinésithérapeutes.
Cette instruction précise :
- si nécessaire ,au terme de l’évaluation par le médecin de soins primaires, il est essentiel d’assurer une surveillance p en associant notamment les kinésithérapeutes libéraux si l’enfant est au domicile.
- Le médecin généraliste ou le pédiatre assurant le suivi devra s’assurer après l’évaluation du nourrisson de la mise en place des mesures éducatives et de surveillance adaptées à l’évaluation du nourrisson par les professionnels de premier recours, dont les kinésithérapeutes ou les réseaux bronchiolite.
- En dehors des manipulations de désencombrement bronchique, le kinésithérapeute peut donc agir en participant à l’évaluation de l’évolution de l’état de santé du bébé, et en contribuant à la désobstruction des voies aériennes supérieures du bébé avec du sérum physiologique.
En 2019, la HAS a publié un communiqué de presse mal interprété et déformé, voire non lu, qui a semé la confusion.
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