Notre Ordre reste vigilant sur les violences et dérives sexuelles qui seraient commises à l’occasion ou dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions par des professionnels de santé.
Le 15 mars dernier, le CNOMK a signé un protocole de transmission des signalements d’infractions sexuelles reçus par l’Ordre au Parquet de Paris (cf. article ICI)
Notre département n’est malheureusement pas indemne d’agissements coupables de ce type (tous soignants confondus)
Si un ou une de vos patients vous rapporte des faits curieux, des pratiques « douteuses » de ce type, de la part d’un soignant ou d’un pata-thérapeute, il est de votre DEVOIR de nous informer.
Ne rien faire et ne rien dire, ne pas entendre, c’est être complice, complice de laisser de futures victimes subir des pratiques indignes, complice de soignants dérivants, kinés ou autres praticiens (de santé ou non). Certaines techniques internes par exemple ne peuvent être pratiquées que par des professionnels de santé, et de façon limitée, sur indication spécifique. Aucun non professionnel de santé, quel que soit son titre, ne peut pratiquer un toucher pelvien (TV ou TR) sous quelque prétexte de soin que ce soit.
Ce n’est pas une dénonciation, c’est la transmission à une autorité d’une action délétère,c’est la sauvegarde des patients et de notre profession.
Vous n’osez pas nous écrire, c’est compréhensible : téléphonez nous ! Nous analyserons ensemble, nous estimerons ensemble la conduite à tenir.
Ce que vous pensez peut-etre anecdotique ou isolé est peut-etre déjà signalé par ailleurs, et seuls la multiplication de petits signalements nous permet parfois d’intervenir de façon efficace.
D’avance merci pour nos patients, merci pour la profession.